Depuis longtemps déjà, on sait que certaines plantes poussent mieux à coté de certaines autres. On appelle cela le « compagnonnage ».
La raison est que ces « compagnons » n’ont pas les mêmes besoins et ne se font pas concurrence. Par exemple, la carotte pousse en profondeur alors que la tomate pousse en hauteur. Les deux plantes occupent donc mieux l’espace.
De plus, certains ravageurs sont gênés par la présence d’une odeur à proximité. Comme la mouche blanche par exemple qui n’aime pas l’odeur des œillets d’Inde. Il est dont judicieux d’en planter à proximité des cultures qui la craignent.
Si en plus, on tient compte de la durée de culture, et que l’on associe des végétaux à cycle court, (salade, radis…) avec d’autres dont le cycle est plus long (chou, carotte), on peut optimiser au mieux l’espace de notre jardin.
L’un des exemples de compagnonnage les plus anciens est originaire d’Amérique du nord et centrale. C’est le « Milpa » : il s’agit de l’association ancestrale du maïs, des haricots grimpants et de la courge. Le maïs sert de tuteur au haricot qui lui grimpe dessus. Les haricots fixent l’azote bénéfique à la croissance du maïs. La courge couvre le sol préservant ainsi l’humidité, ce qui va améliorer les rendements du maïs. De plus, le maïs et le haricot forment une paire alimentaire de base extrêmement nutritive.
Surnommée « les 3 sœurs », cette association bénéfique tient une place importante dans la mythologie amérindienne
Depuis très longtemps déjà, les jardiniers ont remarqué que certaines plantes poussaient mieux à coté de certaines autres. On appelle cela le « compagnonnage ».