Le jardin agroforestier de Dawady a été mis en place par The Ivory Foundation en 2017 avec le soutien de la Coopération Belge via ULB Copération. Un terrain a été viabilisé à côté du centre de santé de Dawady, au Sénégal Oriental, pour en faire un périmètre maraîcher agroforestier. un forage avec chateau d’eau, et un local de transformation et de stockage ont été construits en 2018.
Ce projet a été mis en oeuvre avec le Kaicedrat, partenaire de The Ivory Foundation à Dawady depuis 2015, et avec l’association sénégalaise d’agroforesterie Am Be Koun.
Le projet a été pleinement mis sur les rails avec succès en 2019. Un formateur et de 2 deux assistants ont été recrutés pour s’occuper de la parcelle. un groupement d’intérêt économique (GIE ) a été constitué pour souder un groupe de femmes motivées pour s’occuper du jardin, et en tirer un bénéfice nutritionnel pour leur famille.
134 femmes ont payé une adhésion, modeste, mais témoignant de leur motivation à s’investir dans la démarche.
Elles ont été formées aux techniques d’agroforesterie, et associées au démarrage du jardin. Elles peuvent bénéficier de l’infrastructure du jardin, en particulier de l’accès à l’eau.
Particularité de ce jardin, une partie de la surface est cultivée au profit de l’association Le Kaicedrat, également soutenue par The Ivory Foundation. Le Kaicedrat gère une équipe mobile conduite par une sage femme, qui visite chaque mois les femmes enceintes de 20 villages dans un périmètre de 20km autour de Dawady.
Chaque semaine, des légumes sont mis à disposition de la sage femme, pour être distribués aux femmes enceintes les plus fragiles qu’elle est amenée à rencontrer lors de sa tournée.
En 2020, la deuxième phase de ce projet a été mise en oeuvre: The Ivory Foundation a missioné Am Be Khoun, opérateur local du jardin, d’effectuer un audit sur les jardins maraîchers existants dans les 20 villages situés en périphérie de Dawady et suivis par l’équipe mobile du Kaicedrat.
5 initiatives villageoises ont été identifiées, pour un accompagnement.
Le critère était qu’un groupement de villageois(e)s soit déjà actif sur un périmètre existant, mais avec des besoins matériels pour améliorer la productivité, notamment en apportant un soutien financier pour améliorer les clôtures, ou les infrastructures d’extraction d’eau (puit ou forage).
Les villages concernés sont ceux de Malème Wog Wog, Saré Tamou, Boulel, Kouthiacoto et Dimbo.
L’intervention prévoit aussi une formation aux principes de l’agroforesterie, et la fourniture de plants d’arbres fertilitaires pour quadriller les périmètres maraîchers.