Les insectes

En observant les insectes dans la nature, on apprend beaucoup sur leur mode de vie. Les insectes qualifiés de nuisibles sont mangés par d’autres insectes que l’on appelle auxiliaires.

Les pollinisateurs qui butinent les fleurs sont indispensables à la reproduction de nombreuses plantes et plus généralement à la sauvegarde des espèces végétales.

Les insectes xylophages (qui rongent le bois) mangent et transforment la matière végétale ou animale morte, et contribuent à la fertilité du sol. Leurs galeries permettent la pénétration de l’eau et de l’air, essentiels aux racines.

Les produits chimiques utilisés dans les jardins détruisent aussi les insectes auxiliaires ainsi que leurs habitats et mettent en péril la régulation naturelle formée par la chaîne alimentaire.

Qui sont les principaux insectes auxiliaires ?

 

La coccinelle est surnommée « la bête à bon dieu ». On dit qu’elle porte chance.

Elle est particulièrement efficace contre les pucerons car elle peut en manger jusqu’à 150 par jour !

On peut lui créer un refuge constitué de vielles écorces d’arbres, de mousse et de feuilles mortes pour passer l’hiver.

 

 

 

 

La chrysophe, ou « demoiselle aux yeux d’or », est un petit insecte aux ailes translucides. A l’état de larve, elle raffole des pucerons, des cochenilles et aleuiodes (mouches blanches). Une fois adulte, elle ira de fleur en fleur, se régaler du nectar et assurer la pollinisation.

Une petite boite remplie de paille avec quelques ouvertures lui fera un abri idéal.

 

 

 

Le bourdon est un excellent pollinisateur, y compris lorsqu’il fait froid et que les autres butineurs s’arrêtent.

On peut lui fabriquer une petite boite avec un trou de 10 mm de diamètre et une planchette d’envol.

 

 

 

La mégachile ou « abeille découpeuse », découpe des demi-cercles dans les feuilles non pas pour les manger mais pour tapisser le lieu d’accueil de ses larves. Si on écoute bien, on peut l’entendre croquer les feuilles !

Elle aime se nicher dans les trous du le bois mort.

 

 

 

La guêpe Potière ou maçonne adore les chenilles, qu’elle chasse sur les plantes aux alentours et ramène dans son nid.

Elle fabrique son nid avec des boules de terre qu’elle mélange à sa salive.

En lui aménageant des planchettes de bois sec, elle pourra y accrocher son nid.

 

 

 

 

 

Le staphylin odorant tient sans doute son surnom de « diable » car il peut projeter ses déjections vers son agresseur dès qu’il se sent en danger. C’est un coléoptère qui mange les animaux morts, mais aussi des larves de limaces et d’escargots, c’est aussi pourquoi on le qualifie « d’odorant » lorsqu’il recrache le contenu de son estomac ! Des pierres plates, des tuiles et des tas de végétaux divers lui servent de refuge.

 

 

 

 

 

7/ Le « pince-oreille », malgré son nom est totalement inoffensif ! Il mange les pucerons, psylles et petites chenilles.

Un pot de fleur rempli de paille ou d’herbes sèches que l’on attachera par le trou de drainage (ouverture en bas), lui fera un magnifique refuge pour l’hiver.

 

 

 

 

Les insectes xylophages, mangent des branches, troncs, et racines morts. Ils contribuent à la qualité du sol et à la fabrication de humus.

Pour les attirer il suffit de disposer de vielles buches et du bois mort en décomposition.

 

 

L’abeille, assure la plus grande partie de la pollinisation des plantes à fleurs. Il est très important de la protéger car sa survie est menacée par l’utilisation des pesticides.

On peut percer des trous de 4 à 8mm dans du bois sec pour accueillir certaines abeilles et guêpes solitaires, d’autres préféreront des briques creuses remplies d’un mélange de terre glaise.

 

 

 

 

Le carabe est carnivore. Il adore manger les chenilles, escargots, et limaces. Il passe l’hiver au creux des souches et des feuilles mortes.

 

 

 

 

Le cloporte n’est pas un insecte, mais le seul crustacé terrestre. C’est un décomposeur qui se nourrit de détritus de végétaux. Un tas d’écorce d’arbres l’attirera.

 

 

 

 

 

L’osmie, est une sorte d’abeille qui joue un rôle important dans la pollinisation de certains arbres fruitiers. Etant l’une des premières abeilles actives dès le début du printemps, elle assure aussi la pollinisation des premières fleurs.

L’Osmie aimera s’installer dans des buches percées de trous.

 

Le Syrphe ressemble à une guêpe, mais c’est une sorte de mouche butineuse et pollinisatrice au stade adulte. A l’état de larve elle mange toutes sortes de pucerons notamment ceux que les coccinelles délaissent.

En rassemblant des fagots de tiges creuses, (ronces, rosier, sureau), on peut lui préparer un abri pour l’hiver.

 

Fabriquer un refuge à insectes

Certains insectes consomment les prédateurs des cultures du potager. En protégeant ces insectes utiles, on crée naturellement un écosystème bénéfique pour le jardin. Dans le refuge à insectes, chaque espèce dispose d’un espace confortable pour passer l’hiver et se reproduire. (voir plus haut)

En apprendre plus sur les refuges à insectes.

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